Regarde les arros comme ils penchent C
'est le poids du ciel trop lourd à porter
À moins que ce soit une révérence Aux
deux qui s'aiment allongés à leurs pieds
Regarde les plier sous le vent C'est
Dieu qui sonne la fin du printemps
J'pourrais t'raconter comme ils pensent Et
comment on fait pour s'accrocher aux branches
Si je pouvais revoir encore un peu le monde avec tes yeux
Pour ne plus rien savoir et croire encore que tout est rose ou bleu
Si je pouvais revoir encore un peu le monde avec tes yeux
J'oublierai les départs,
j'oublierai les adieux J'm'inventerai des histoires
Y'aurait que des gens heureux
Y'aurait que des gens heureux
Toi tu vois des cernes sur le sable Comme si les vagues de la mer
Venaient déposer ses larmes Moi j'vois le temps abîmer nos visages
Nous laisser des rayures pour devenir trop singes
Pour finir soufflé par le vent Et ne
plus rien sentir au parfum du printemps
J'pourrais t'raconter tout le manque Et que
l'avenir doit remplir tes pages blanches
Si je pouvais revoir encore un peu le monde avec tes yeux
Pour ne plus rien savoir et croire encore que tout est rose ou bleu
Si je pouvais revoir encore un peu le monde avec tes yeux
J'oublierai les départs,
j'oublierai les adieux J'm'inventerai des histoires
Y'aurait que des gens heureux
Y'aurait que des gens heureux
Si on prenait le temps d'être un peu moins sérieux
Et croire que dans cent ans on sera juste plus
vieux Et croire que dans cent ans on sera encore
tous les deux
Et croire que dans cent ans on sera encore tous les deux
Si je pouvais revoir encore un peu le monde avec tes yeux
Y'aurait que des gens heureux
Le monde avec tes yeux Le monde avec tes yeux