Bozambou
Bozambou
Bozambou
Bozambou
Bozambou
Le roi de la forêt
Bozambou
Ça mérite un arrêt J'ai choisi quelques tubes,
deux ou trois
pinceaux Aujourd'hui je peins le tableau
Terminé les études,
allé au boulot C'est parti, j'attaque le tableau
Le cheval est capré, je brosse à large touche
Un festival de gerbes, un concerto de toux
Ça fait dresser le poil du pinceau qui se
fray Un sentier lumineux au sein de la forêt
Bozambou Le roi de la forêt
Bozambou Bozambou
Ça mérite un arrêt Des serpents ravissants
d'embattre dans la brousse Un tigre se déploie avec sa robe rousse
Il rugit de bonheur et bondit d'un bon
goût Car d'une liane d'or descend Bozambou
Bozambou Bozambou
Le roi de la forêt
Je tripote des tubes,
j'essuie mes pinceaux En scrutant l'état du tableau
J'ai pas l'habitude de lâcher le morceau Aller à l'assaut,
casseau
Bozambou le portrait tout craché de mon âme Cette épaisse forêt,
pulse des tam-tam
Bozambou le pygmé,
mais aux âmes bien nées La hauteur
n'atteint pas la grandeur des pygmés
La grandeur des pygmés Grandeur des pygmés
Bozambou tu es faux, ta petite saguette
Et ta chute de rein a donné tous les guets
Faux encore Bozambou,
mais Bozambou ce calque Dans du noir d'ivoire,
du bleu de cobalt
Il ne m'aura laissé pour éclairer ma jungle Petit petit croissant,
les lunes de ses ongles
Je revisse mes tubes et d'un fin
pinceau Je me signe au pas du tableau
Bozambou,
une belle peinture mérite le repos Je vais peindre des nues au doton
Bozambou