T I E U fait la sieste,
la sieste depuis l'été,
Les derniers jours de tendresse,
Montent à début août ou fin juillet,
Il se dit qu'il en veut aux enfants terribles,
Crache ce disciple,
cracheur de feu.
T I E U fait la gueule,
et ça fait peur aux oiseaux,
Aux
moindres tigres qui feulent,
Une ombre agite un long drapeau,
Il ne nous reste guère
Que les bords de mer,
Et les chottes par trois,
De trois rivières.
J'en mets ma main à couper,
La gauche ma préférée,
J'en mets ma main à couper,
L'orage va donner,
Quand le réveil va sonner,
Il sera mal luné,
Avant les vents, les marées,
Dans notre arche de Noé,
Sauvant les chases et les bébés.
T I E U fait la sieste,
Il ne s'est pas réveillé,
Malgré tous les S.O.S,
Et les sanglots l'ont dès la caisse séchée,
Il se dit qu'il en veut,
Au peuple qui marche,
Vive le panache,
Du skipper, du sauve-qu'il.
J'en mets ma main à couper,
La gauche ma préférée,
J'en mets ma main à couper,
L'orage va donner,
Quand le réveil va sonner,
Il sera mal luné,
Avant les vents, les marées,
Dans notre arche de Noé,
Sauvant les chases et les bébés.
Il est le dieu tutélaire de la nouvelle musique brésilienne.
Il écrit les paroles de dizaines de chansons,
pour quelques musiciens qu'il aime.
Diplomate,
écrivain,
amateur et connaisseur de whisky et de cachaça,
mari successif de femmes toujours sublimes,
le voici sur les marches de l'église du Carremau.
Bossa Nova,
est-ce que tu nous sembles,
qui est un peu indulgente,
un peu voyagiste ?
Comment on pourrait traduire en français Bossa Nova ?